La fixation commence par la détermination d’un lieu et d’un cadre qui ne changeront pas tout au long de celle-ci. S’imposer de rester dans la fixité de ce cadre et de ce lieu, va permettre de générer l’espoir qu’à l’intérieur même de cette contrainte vont naître des figures ou se révéler ce qui ne se voyait pas.

Les images se succèdent. Elles cherchent de nouveaux mondes. Elles sont l’assemblage de ce paradigme lorsque des agents exogènes viennent le perturber.

Afin de les assembler, de les réunir, de les fondre en un nouveau paysage, des mains cherchent à enluminer ces agents éphémères ; elles vont les caresser, les soutenir et les porter à l’intérieur du cadre, jusqu’à presque essayer de les y retenir.

Elles gardent à l’esprit l’envie que cette histoire ne se fasse pas au détriment du cadre mais avec une volonté de rapprocher cette masse immuable et ces êtres qui fugacement viennent le traverser, dans ce moment éphémère qui scelle leur rencontre.

Alors, le temps va intervenir. Afin de garder la trace de ces révélations. Il cherchera à être le liant de cette fixation. C’est lui qui aura pour tache d’inscrire ces révélations dans la durée. Il cherchera à les maintenir, à les faire survivre d’une image à l’autre, il essaiera de les agglomérer toutes. Il coulera d’une rencontre à l’autre à travers les parts de noir laissées par la gestuelle de ces mains, ces béances qui permettent au temps de se mouvoir entre ces révélations.

I. FIXATIONS

DIAPORAMAS

La fixation commence par la détermination d’un lieu et d’un cadre qui ne changeront pas tout au long de celle-ci…